Marie DELACOUR

°Avant 1650
+
x Avant 1669
François SOLLIEZ


 
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Martin DELACOURReine HAILLIE
Etienne DELACOURJeanne ANDRY

Martin DELACOUR

°Environ 1684
+
x 23 Jun 1709 à 02
Anne SURET

Profession : sabotier


 
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Jeanne LANDRIN

°Environ 1660
+
x Avant 1677
Charles DELACOUR


 
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Sosa : 819
Martin DELACOURReine HAILLIECharles HELINCharlotte LANDOUZY
Pierre DELACOURJudicq HELIN

Nicole DELACOUR

°13 Sep 1684
Buironfosse,02,Aisne,Picardie,France,
+24 Sep 1724
Buironfosse,02,Aisne,Picardie,France,
x 11 Fév 1709 à 02
Louis SOLLIEZ
Reine SOLLIEZ#  Christophe SOLLIEZ  Jean Baptiste SOLLIEZ   Louis SOLLIEZ  Marie SOLLIEZ  Pierre SOLLIEZ  


 
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Marin DELACOURMarie LE SERF
Martin DELACOURReine HAILLIE

Pacquet DELACOUR

°Environ 1670
+1677
Buironfosse,02,Aisne,Picardie,France,


 
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Sosa : 3290
Marin DELACOURMarie LE SERF

Michel DELACOURT

°Avant 1649
+Après 1669
x Avant 1669
Nicole CHARLET
Jeanne DELACOURT# 


 
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Sosa : 967, 1015
Jean DELADRYCatherine ?(Père) ?
Jean DELADRYMarie ?

Anne DELADRIE

°8 Mar 1688
Vaux-Cherain,B,,,Belgique,
+
x 2 Fév 1712 à Cherain
Henri SCHOFFRAY
Marguerite SCHOFFRAY#  Henri SCHOFFRAY   Henri Antoine SCHOFFRAY  Jean François SCHOFFRAY 


 
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Sosa : 1934, 2030
Jean DELADRYCatherine ?

Jean DELADRY

°26 Déc 1642
Cherain,B,Luxembourg,,Belgique,
+
x
Marie ?
Anne DELADRIE#  Catherine DELADRY  Henri DELADRY  


 
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Jean DELADRYCatherine ?(Père) ?
Jean DELADRYMarie ?

Catherine DELADRY

°18 Jun 1691
Cherain,B,Luxembourg,,Belgique,
+


 
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Jean DELADRYCatherine ?

Henri DELADRY

°
+
x Avant 1678
Idelette ?


 
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Sosa : 3868, 4060

Jean DELADRY

°
+
x
Catherine ?
Jean DELADRY#  Henri DELADRY  Michel DELADRY  

Notes : - http://www.gouvy.be/fr/Publications/DetailsVillages/nice/cherain.html

CHERAIN
Nombre d'habitants : 152

Étymologie : Selon Tandel, Cherain signifierait "la demeure dans le creux de la vallée". La tradition populaire est tout autre : "Après la destruction, à une époque inconnue, du village primitif (Sale) les habitants rescapés refusèrent, par superstition, de reconstruire leurs maisons au même endroit que précédemment. Ils se dirent entre eux : "Tchèrians pus long, nos l'loum'rans Tchèrin!", ce qui signifie "Allons plus loin, nous l'appellerons Cherain". Le village futreconstruit à l'endroit qu'il occupe aujourd'hui. (Cf. R. Felten).

La villa royale de Charango fit probablement partie des possessions de l'abbaye de Stavelot de 648 à 670. Elle est citée le 6 septembre 670 dans une charte de Childéric II, roi d'Austrasie, puis, ultérieurement en 888 dans une charte d'Arnolf de Carinthie reprenant la liste des 43 villas royales. Dans le massif de la forêt ardennaise où la population était plus clairsemée, les villas royales étaient surtout des cours de chasse et des relais de routes. C'était sans doute le cas de Cherain.

Il semble que Cherain ait été rattaché très tôt, au plus tard dès le début du 13e siècle, au domaine de Houffalize dont les seigneurs furent de fidèles vassaux des comtes de Luxembourg.

Le village de Cherain constitue encore aujourd'hui un bel ensemble architectural classé. Nombre de maisons remarquables ont été et sont encore rénovées par leurs propriétaires dans leur style d'origine. La façon de faire la plus traditionnelle est de les maintenir ou de les remettre en blanc.

On remarquera plus particulièrement les habitations regroupées autour de la place de l'église, récemment rénovée, aménagée avec bonheur et ponctuée par un chêne vénérable et un étonnant monument aux victimes des deux guerres.

Non loin de l'église, à la sortie du village, à gauche en direction d'Houffalize, le moulin de Cherain présente sa masse basse et trapue, flanquée d'une bâtisse carrée constituant le corps de logis, pus récent. Le moulin de Cherain était l'un des quatre moulins banaux (avec ceux de Houffalize, Les Tailles et Montleban) appartenant au seigneur de Houffalize et dans lesquels les habitants avaient obligation de faire moudre leur grain. Son existence est déjà attestée par un record daté de 1564. L'imposante roue à aube métallique est toujours visible à droite du bâtiment, sous appentis. Les flots limpides de "l'eau de Cherain" coulent toujours dans le bief qui alimentait la roue en passant sous la chaussée.

Le moulin fut en activité tout au long du 19e siècle. En 1916, on lui ajouta une seconde roue afin de produire de l'électricité. Il a cessé de fonctionner définitivement en 1971. De souvenir familial, la mécanique disposée sur trois niveaux et encore en place, date de la seconde moitié du 19e siècle et proviendrait d'un moulin du Sud de la province de Namur. Dans des gravats, au pied du mur postérieur du moulin, on a retrouvé deux pièces de monnaie, l'une à l'effigie de Louis XV, l'autre à l'effigie de Louis XVI, datée de 1785.

En 1613, les seigneurs de Houffalize donnent bail à "Jean Jacques de Lomrey, le moulin et huyssinne de Cherain, pour un terme de 6 ans, moyennant le payement annuel de six livres de gingembre et quatre de poivre, deux livres de cire, douze florins, douze chapons et un demi muyd de farine d'avoine, et trente deux muyds de soille (seigle), mesures de Houffalize ".

Méritent le détour : les maisons Désert, Blaise, Choffray (linteau de porte mentionnant 1786), Gaspar, Lamboray, Gérard, Deumer-Raskin, Cornélis.

Des us et coutumes à Cherain à la fin du 19e siècle.
M. Burnet, instituteur à Cherain, écrivait en 1877 :
"Les murs des anciens habitants sont encore assez rustiques. Ils conservent religieusement certaines habitudes de leurs aïeux. Ainsi, le voiturier ne conduira pas sa voiture, le meunier ne moudra pas, la fileuse laissera là son rouet, bref, aucune roue ne tournera le jour de la Ste Catherine, parce que celle-ci a été rouée.

Le Mardi gras, au soir, on brûle devant sa maison une botte de paille. Ces feux sont appelés des schirâttes - feu de courte durée -. Le dimanche suivant au soir, les enfants rassemblent en un tas les fagots de bois, de genêts et autres objets combustibles qu'ils ont ramassés l'après-midi dans le village. Ils y mettent le feu et font ce qu'ils appellent "le Grand Feu". Ce dimanche est aussi vulgairement appelé "Dimanche du Grand Feu".

A Pâques, il est aussi d'usage que les jeunes gens aillent chercher dans les maisons où il y a des demoiselles des ufs cuits durs et teints. La même chose a lieu pour les noisettes à Noël.

Le jour de certains saints, ils ne mangeront pas de pain afin d'être épargnés du mal de dents pendant l'année."

L'église de Cherain, dédiée à saint Vincent, est déjà mentionnée dans une charte de 814, mais elle fut probablement érigée pour la première fois avant la réduction des frontières du pays de Stavelot, en 670. L'édifice actuel de style roman mosan et de plan basilical fut sans doute édifié dans le courant du 11e siècle. D'importants travaux d'agrandissement furent réalisés en 1694. La cure de Cherain passe au diocèse de Metz en 1803, puis à celui de Namur en 1823 (occupation française). L'église de Cherain est une des églises romanes les plus complètes de la province.

Le bâtiment fut fortement endommagé lors de l'offensive des Ardennes en 1944. De nombreuses dalles funéraires jonchent le sol du ch ur et des trois nefs; l'une d'elles, en marbre blanc, à l'entrée de l'église, recouvre les restes d'un représentant de l'empereur d'Autriche.

Bien que classée depuis 1947, elle n'a toujours pas fait l'objet d'une étude architecturale complète. En 1954, une importante restauration fut réalisée, "re-romanisant" plusieurs éléments de l'église.

L'imposante tour est rehaussée d'une flèche octogonale d'ardoises dont la découpe forme le millésime 1883. L'intérieur est divisé en trois nefs séparées par de grandes arcades en plein cintre. à remarquer l'imposant ciborium de style baroque, fin 17e. Le cimetière renferme de nombreuses dalles funéraires remarquables.

Le château de Cherain : Gentilhommière isolée du village et située en contrebas du lieu-dit "Sur la Salle".
Succédant à une construction plus ancienne, cette demeure imposante, édifiée en 1749, est, de par sa construction en briques rouges, tout à fait exceptionnelle pour l'arrondissement. La cour intérieure, en "U", ouverte sur la rue, présente un pavé ornemental. Les incrustations de pierres blanches dans le pavage de grès composent le millésime 1836, les initiales du propriétaire et diverses figures géométriques : Jeu du moulin, de jacquet, de marelle, et des quatre coins, ainsi qu'une représentation stylisée, probablement, des grenadiers du premier empire français. On accède au corps de logis, surélevé, par une double volée d'escaliers. Le perron est daté de 1842.

Cette maison était le "rendez-vous de chasse" des seigneurs de Houffalize. à remarquer : les motifs décoratifs de la couverture en ardoises naturelles des deux cheminées surplombées par des girouettes ajourées et datées, le tout restauré en 1996.

Le village de Cherain était autrefois réputé pour la qualité de ses peaux. L'ancienne tannerie à colombages, accolée à droite au corps de logis du château , fut rasée en 1942. Il n'en reste aucune trace à l'heure actuelle. Cette tannerie qui fonctionna jusque vers 1914 produisait essentiellement du cuir pour semelles. ; Un moulin à écorce, alimenté par une dérivation du canal du moulin banal lui était adjointe. Les moulins à écorces permettaient la fabrication du tan, utilisé pour le traitement du cuir, à partir des écorces de chênes, autrefois abondants dans nos régions.


VAUX
33 habitants

Plus petit hameau de la commune, voisin de Cherain, Vaux étale ses quelques vieilles fermes à l'abri des vents du Nord dans les replis d'un joli vallon arboré.

En 1920, monsieur Thérer heurta du soc de sa charrue au lieu-dit "Tier des Strées" une épaisse muraille. Cette muraille, vestige d'une antique villa romaine, permit la mise à jour d'une jolie pierre votive dédiée aux dieux mânes. Cette pierre remarquable est aujourd'hui conservée au musée du cinquantenaire à Bruxelles; on peut y lire : Aux dieux Mânes, Vitorius Florentinus a élevé ce monument à Vitorius Caupius, décurion, son père. Sacerius Ammausus

Des fouilles réalisées en 1983 par le Cercle d'Histoire et d'Archéologie Ségnia ont remis au jour la chambre funéraire, un loculus en dalles de schiste, qui avait été vidé antérieurement et ne recelait plus que quelques cendres. La sépulture de ce dignitaire date de la fin du 2e ou du début du 3e siècle de notre ère. Vitorius Caupius était sans doute un vétéran venu s'installer en Ardenne pour y exercer des fonctions administratives ou gérer un domaine.

Lavoir :
A l'entrée du village, à droite de la route venant de Cherain, en retrait d'environ 200 m, petit lavoir datant de la fin du siècle dernier. De plan carré, il est fait de trois murs de schiste et recouvert d'un toit d'ardoises à quatre pans.


 
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Jean DELADRYCatherine ?(Père) ?
Jean DELADRYMarie ?

Henri DELADRY

°24 Oct 1672
Cherain,B,Luxembourg,,Belgique,
+


 
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Jean DELADRYCatherine ?

Michel DELADRY

°1 Nov 1645
Cherain,B,Luxembourg,,Belgique,
+


 
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Louis DELAÎTRE

°
+
x 1701 à 08
Jeanne BONNA


 
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Françoise DELATTRE

°
+Après 1694
x
? ACHART


 
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Créé par Gedail V1.46 le 15/4/2003 à 22h52