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Notes : - Entrepreneur des étapes :
Les munitionnaires sont apparus lorsqu'il n'a plus suffi de répartir des contributions en nature entre les communautés d'habitants pour assurer la subsistance des troupes.
Vers 1550 des commissaires généraux des vivres furent chargés de collecter les cérales mais aussi d'en acheter au besoin, de les transporter, de les entreposer dans des magasins, de moudre la farine et de cuire le pain de "munition", habituellement fait de deux tiers de froment et d'un tiers de seigle.
Pourvus momenanément d'offices en 1573, c'étaient en général des entrepreneurs - l'entreprise étant le marché passé avec ces hommes d'affaires.
Dès 1574, le duc de Montpensier s'était aperçu que le meilleur moyen de pourvoir au ravitaillement de son armée était de conclure au nom du Roi un traité par entreprise et à forfait - le prix à payer était fixé dès la conclusion du contrat - avec un munitionnaire, le marchand niortais AMORY.
Quand les Bureaux de la guerre et des finances eurent centralisé les marchés de subsistances, des financiers supplantèrent, pour deux raisons au moins, les marchands de blé réduits au rôle de fournisseurs ou de sous-traitants. D'une part, pendant près d'un siècle, les marchés portèrent assez souvent sur plusieurs articles : au pain de munition s'ajoutaient la viande, les fourrages, parfois les chaussures, et même les chevaux et mulets destinés aussi bien aux armées qu'aux troupes de garnison ou aux équipages, des vivres et de l'artillerie.
D'autre part, à l'époque de Mazarin puis à nouveau de 1692 à 1714, le gouvernement royal prit l'habitude d'échelonner le paiement des livraisons, ce qui obligeait les "intéressés aux vivres" à faire des avances de fonds considérables pendant plusieurs mois, voire quelques années. Pour leur permettre de trouver les capitaux nécessaires, Pontchartrin les autorisa à exploiter des "affaires extraordinaires" comme la mise en vente des offices de maires en 1692.
La guerre de la Ligue d'Augsbourg donna un tel développement aux contrats d'entreprise militaire que les vrais munitionnaires ont alors abandonné aux étapiers l'approvisionnement des troupes cantonnées dans le royaume.
Dans la plupart des provinces, les vivres étaient livrés à la troupe par un rentrepreneur qualifié de munitionnaire au XVIème siècle, puis d'étapier. Le rôle de ces intermédiaires privilégiés, qui imposaient leurs conditions aux producteurs, a été souvent dénoncé dans les cahiers de doléances de 1588 et 1614 : on y revendiquait pour les marchands le droit de traiter "gré à gré" avec les militaires ; à défaut, il fallait au moins que les commissaires des guerres taxent à leur juste prix les vivres destinés aux troupes. Les étapiers furent aussi accusés d'accumuler dans leursmagasins des denrées qu'ils détournaient de leur destination pour les vendre à meilleur compte sur le marché.
Les étapes furent abolies le 15 avril 1718 ; des casernes devaient être construites aux moindres relais ; en attendant, les hommes coucheraient sous la tente à la belle saison. L'humidité et la pluie tuèrent alors de nombreux soldats qu'on ne parvenait plus à nourrir, faute de magasins. Au premier bruit de guerre, le 13 juillet 1727, on rétablit les étapiers en essayant de mieux surveiller leurs activités.
Ni quelques initiatives de Choiseul, ni la création le 7 octobre 1778 d'une régie nationale du ravitaillement de l'armée non réellement transformé l'organisation séculaire des étapes.
Directeur de la police :
La police s'étend essentiellement à trois domaines :
le maintien de l'ordre et la sécurité publics (propreté, sécurité des rues, circulation, surveillance de l'état des bâtiments, lutte contre l'incendie, fermeture des maisons de jeu clandestines, surveillance de la prostitution, des mendiants, des habitants de passage, des ventes d'armes et de la librairie)
police économique : le service des approvisionnements (surveillance des marchés, du prix et de la qualité des denrées, répression de la fraude à l'entrée des marchandises dans les villes, litiges relatifs au commerce de détail)
police sociale : police des métiers (litiges concernant les manufactures et surtout les gens de métier tels que les contestations sur les activités des jurés, non-respect des monopoles communautaires, conflits entre maîtres et ouvriers)
Profession : directeur de la police et entrepreneur des étapes de la frontière de Champagne
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Profession : marchand brasseur (1748), huissier royal en la prévôté de Rocroi (1758)
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Profession : laboureur
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