Merci de respecter
ce travail et la mémoire de ma mère, Colette Chopplet-Houdinet,
qui en est l'auteur. Ne vendez pas ces informations, citez vos sources si vous
utilisez ces documents. Un petit mot pour me faire connaître l'usage ou
l'utilisation que vous pourriez en avoir serait aussi le bienvenu.
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Lonny en 1459
III - La maison Marigny
Cette
maison est un courtil et son aspect pouvait être assez voisin de celui d'un
petit fort : une solide palissade pour clore le courtil, doublée d'une
ligne d'épines sous lesquelles se réfugient les volailles à
la moindre alerte.
Quand on ouvre la palissade, on entre dans la cour, plus ou moins encombrée
d'instruments de culture, de brouettes, peut-être une charrue.
Au fond, la maison et la grange où s'entrepose le grain. Nous sommes effectivement
dans une petite ferme céréalière : environ 14 hectares de
terres arables cultivées pour moitié en blé, moitié
en avoine, et 4 hectares de prés.
Cette maison Marigny possède encore
un courtil "appelé le Chauffour".
Le lieux-dit existe toujours, le long de la vieille route de Renwez qu'on appelle
d'ailleurs, le "chemin du Chauffour", chemin qui grimpe entre le ruisseau
de "la Goulotte" et celui "des prés d'en bas".
Selon la tradition orale, la maison Marigny
serait devenue le relais de la Poste aux chevaux qui est entourée par des
murs de pierre de 2 mètres de hauteur et dont la partie la plus ancienne
est une haute tour percée de meurtrière, à l'allure de maison
forte féodale (comme en témoigne la "grande salle" de
6 mètres sur 7, avec son plafond à 3 mètres 20 de hauteur
soutenu par des ponts de 50 cm de section).
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